ENTREPRISE JALLUT,
à Lincou, par Réquista
(Aveyron), chemin de fer
d'Albi
à Saint-Affrique,
demande ouvriers terrassiers,
maçons. Travaux de longue durée.
La longue
durée n'incluait ni la construction des
bâtiments de la gare,
- du
ressort de la Compagnie du Midi et non de
l'Etat - ni l'installation de
la table de pique-nique
de l'actuelle aire de repos !
Le terrain, aplani
en surplomb du Tarn,
reste soutenu
par un mur en pierre.
1926
L'entreprise
P. Jallut, ligne d'Albi à St-Affrique, demande ouvriers terrassiers,
salaire 1 fr. 80
à 2 fr. Se présenter aux
bureaux de Lincou,
par
Réquista (Aveyron).
Les terrassements de l'emprise de la station se soudaient à
ceux de la plate-forme,
à la frontière entre les communes de
Réquista
UTM :31 T
465648 4872260
et
de Connac.
Cette plate-forme, à vocation ferroviaire
contrariée, soutient aujourd'hui
la chaussée
de
la départementale 200.
Non loin, la voie croisait
un chemin
dont le degré d'importance paraît avoir
été anticipé
au point de justifier la construction d'une maisonnette de
garde-barrière
Une décision ministérielle
a divisé cette ligne en deux sections, qui
ont été placées dans les
attributions
des ingénieurs en chef des services ordinaires des
départements du Tarn et de
l'Aveyron.
1re
section. - Partie
de la ligne d'Albi à St-Affrique
comprise dans le département du Tarn.
M. Richou, ingénieur en chef
des ponts et
chaussées, à Albi.
2e section. - Partie située dans les
départements
de l'Aveyron et
du Gard,
comprenant la ligne
d'Albi à St-Affrique,
sur une longueur de 36,151m 30,
et la ligne de Tournemire au
Vigan, sur une longueur de 61,799 m.
PERSONNEL
M. Renardier, ingénieur en chef
des ponts et
chaussées, à Rodez.
Ligne d'Albi à St-Affrique (2e
section)
Ingénieur ordinaire : M. Grapin,
conducteur principal,
faisant fonctions d'ingénieur ordinaire,
à St-Affrique.
Conducteurs : MM. Reynès et
Laborde, à St-Affrique.
Commis : M. Cabanes,
à St-Affrique...
SAINT-AFFRIQUE La ligne
Albi-St-Affrique. Les travaux de parachèvement
de la ligne d'Albi au
Vigan par St-Affrique et qui sera
exploitée par la Compagnie
du Midi vont être repris incessamment et
simultanément sur deux points
du tracé, dans notre département.
Le premier tronçon,
qui va être repris par M. Jalint (Jallut ?), s'étendra de la
limite S.-O. du
département dans la vallée du Tarn et la commune
de Réquista, jusqu'au
hameau de la Vayssière, commune de
Brousse, soit un parcours de 15
kilomètres.
Un
autre tronçon sera mis en chantier pour le raccordement avec
le
point terminus de la ligne existant à St-Affrique
et
sera très vraisemblablement exécuté
par M. Thorel,
fils.
La ligne d'Albi
à Saint-Affrique aurait pu ne pas longer le
Tarn à Lincou et à Brousse. En 1878 un projet
prévoyait de construire la gare de Réquista...
à Réquista même.
L'an
1878 et le 26 novembre à une heure du soir, les
membres de la Chambre
de commerce de l'arrondissement d'Albi, sur la convocation de leur
président, se sont réunis à la Mairie,
dans la salle ordinaire de leurs
délibérations...
La
question à l'ordre du jour est l'avis à donner
dans l'enquête ouverte
sur le tracé du chemin
de fer d'Albi à Saint-Affrique.
La
Chambre n'ayant pas à sa disposition les
éléments nécessaires pour
formuler un avis motivé sur cette grave question, s'est, sur
la
proposition de son président, transportée
à la Préfecture, où les
pièces du projet soumis à l'enquête lui
ont été communiquées.
Un
examen approfondi de ces divers documents lui a
démontré, que ce tracé
présentait de graves inconvénients, tant au point
de vue de la sécurité
des voyageurs qu'à celui des intérêts
du commerce et de l'industrie
qu'elle représente.
En effet, la ligne projetée
se soudant à celle de Carmaux, à une altitude de
188m 20c, commence par
gravir, à partir de la station de Lescure, sur une longueur
de 6,782m, une rampe de 0m 025 par
mètre jusqu'à la gare de Saussenac,
s'élève graduellement jusqu'à Réquista,
à une hauteur de 566 mètres, pour redescendre
ensuite jusqu'à Broquiès,
avec la même pente de 0m 025
par mètre, sur une longueur de 9,700 mètres, dans
un terrain des plus
accidentés, avec des courbes nombreuses, dont trois en
souterrain.Ce
tracé, même en ralentissant la marche des trains,
présente des dangers
sérieux pour la sécurité des
voyageurs, en même temps qu'il rend la
traction plus coûteuse et le trajet plus long. D'un autre
côté, les
contrées qu'il parcourt présentent peu de
ressource au point de vue du
transit tant des voyageurs que des marchandises, cette ligne ne
desservant que deux agglomérations, Valence et Réquista,
tout le reste étant des pays à peu
près incultes, avec des populations très
clairsemées.Dans
de pareilles conditions, ce tracé lui paraît une
troisième édition des
lignes de Toulouse à Lexos
et d'Albi à Castres,
où l'on déplore
aujourd'hui les fautes irréparables commises en adoptant des
tracés mal
étudiés et qui, au détriment
même des compagnies, ne peuvent donner
satisfaction aux nombreux intérêts qu'ils
étaient appelés à satisfaire,
ni rendre les services que les populations de l'arrondissement
étaient
en droit d'attendre de la création de ces lignes...
accolé aux poutrelles
enrobées de la ligne d'Albi au Vigan.
1927
Rodez.
Préfecture. 10 décembre.
10 h. 50.
Chemin de fer d'Albi à
Saint-Affrique (partie comprise dans le département de l'Aveyron),
construction des tabliers
à poutrelles enrobées
et
des garde-corps
métalliques : 660.000 fr.
Coût prov : 10.000 francs ;
déf., 20.000 fr.
Visa des pièces 10 jours avant l'adjudication par
M. Rare, ingénieur en
chef des ponts et chaussées, 43, rue
Béteille, à Rodez.
Cahier
des
charges : Préfecture (1ère division) et
bureau des ponts et chaussées,
43. rue Béteille, à Rodez. Envoi du
programme sommaire sur demande à
l'ingénieur en chef, même adresse.
Ici,
à 233.595
mètres d'altitude,le ravin, appelé Coffinhals
, dit la charte, à cause des païens qui y furent
déconfits (in
coffurnium habuèrunt mortem), a conservé
l'étymologie de son nom dans
le pays où l'on dit que Coffinhals vient du grand nombre de
païens qui
furent confits dans ce lieu. On y entend encore, dit-on, les plaintes
des âmes de ces damnés.
Il est possible que le
premier
seigneur de Cadars se trouvât aux côtés
du prince Charles le Chauve,
lors de la fameuse bataille que ce prince livra à des
barbares
normands, qu'il contourna, culbuta et écrasa dans le ravin de Couffinhals,
sur le bord du Tarn
dans un lieu appelé Planmont qui s'appela ensuite Colnac et
Connac.
expire au côté du parapet surmontant
la culée Est de l'ouvrage. En fin de XIXe
siècle les projets de voies ferrées foisonnaient
encore :
1895
Chemin de fer et industrie.
L'Auvergnat de
Paris publie la lettre suivante, qu'il a
reçue de Rodez :
Monsieur le directeur, Sachant que M. Laur,
ingénieur, est un
homme fort
dévoué aux intérêts
des Aveyronnais et s'occupe avec un soin tout particulier des questions
économiques de leur département, le seul qui,
par sa position
géographique puisse toujours vivre
en paix et de
ce fait donner à la
production tout le
développement désirable, je vous prierai de lui
communiquer les
observations suivantes que j'aurais
à cœur de voir accueillies,
après ses études et
celles de ses collaborateurs,
par la mise à exécution. Le département
de
l'Aveyron,
un des plus riches en produits du sous-sol, aurait
besoin, à mon avis, de recevoir une vive impulsion
industrielle afin de
donner à ses habitants, fort
nombreux, le bien-être que
presque seule l'agriculture leur procure. Il serait possible
d'ouvrir de nouvelles exploitations de mines de houille, de fer, de
cuivre, de plomb argentifère ; ces dernières,
entre autres
celles de Brusques, de Mélagues et de Montagnol,
abandonnées
depuis plusieurs années à cause des
prix onéreux des transports et des difficultés
d'extraction, devraient
être reprises aujourd'hui que l'outillage et les
procédés mécaniques ont atteint
plus de perfection
et
partant procurent une exploitation économique.
Dans ce
but et avant tout une
ligne de chemin de fer s'imposerait de Rodez à
Bédarieux passant par Cassagnes, Requista, Brousse, Broquiès, St-Izaire, St-Affrique,
Vabres, Montlaur, Camares, Brusques, Arnac.
St-Gervais-sur-Mare, Estrechoux.
Cette ligne ferrée
donnerait dans son exploitation,
à coup sûr,
de très fructueuses recettes :
(transports
de bestiaux,
laines, fromages, bois, charbons,
fruits, légumes, céréales, fourrages
et minerais, but principal de sa construction).
Puis non loin elle
desservirait plus commodément les
établissements
thermaux de Sylvanès, Andabre et Prugnes,
qui reprendraient ainsi leur ancienne prospérité.
Enfin on pourrait demander une subvention au
Ministère
de la Guerre, car comme ligne
stratégique elle
permettrait encore la concentration plus
rapide des troupes de Rodez et d'Albi
au chef-lieu du XVIe c., Montpellier.
UTM :31 T 467576 4872852Il
appartient donc aux maires des communes
intéressées
à faire pétitionner
fort leurs administrés pour la
réalisation de
ce projet et de remettre les pétitions, suivies de leurs
avis, aux
conseillers généraux,
députés et sénateurs de leurs
circonscriptions, qui, à
ne pas en douter, se feront
un pieux devoir de les soumettre à l'acceptation
des assemblées départementale et nationale. Rien
n'est plus juste
qu'il nous tombe de cette manne que l'on prodigue
à
tant d'autres départements.
Mais que l'on procède aux études
préalables sur les lieux, et après
s'être rendu compte de la grande utilité d'une
pareille
entreprise, que l'on
mette la main à l'œuvre...
Derrière le panonceau
roussi du "Ministère de l'Intérieur - Protection civile",
le souterrain,
bordé d'un aqueduc
pouvant
servir de trottoir
en cas d'humidité débordante,
perce,
dans le noir,
sur 521
mètres
en très légère courbe,
le
relief des Girbes.
A
gauche
comme à droite, la galerie comporte de nombreux refuges profonds.
1922
Puis le
ministre fit connaître que, dès le
début de l'année prochaine, la
réorganisation du contrôle, en vue d'une plus
absolue sécurité, serait
un fait accompli.
Il se
déclara entièrement d'accord avec ceux de ses
collègues qui apportèrent les
doléances de leur région, tant au point
de vue de la déclaration d'utilité publique des
lignes nouvelles que
des réductions éventuelles de tarif.
Et,
répondant en particulier à M. le
général de Castelnau, le ministre dit que la ligne d'Albi à
Saint-Affrique, dont il avait parlé, serait incessamment mise en
exploitation...
Tribunal Correctionnel.
Zornava
Thomas, sujet espagnol, terrassier à Brousse, qui avait
menacé d'un poignard les époux
Périsset, cambusiers à La Rouquette,
commune de Montclar,
est condamné par défaut à
3 mois d'emprisonnement
pour coups et blessures
et port d'arme prohibée.
L'Emploi des Prisonniers de Guerre Paris, 23 janvier
Les lignes de chemins de fer en construction sur lesquelles il a
été
reconnu possible d'employer des prisonniers sont les suivantes : Albi à Saint-Affrique...
Il
est étonnant que les eaux du ruisseau soient
rejetées directement sur la plate-forme.
La voie était-elle construite à l'ombre
du mur de soutènement ou
le long du garde-corps ?
La voûte d'un second
ponceau,
surmonté lui aussi
d'un garde-corps
métallique
apparaît dans la pénombre, au fond de la galerie
du ruisseau.
Entre les deux ponceaux, un tablier moderne, en béton,
supporte
la chaussée
de l'actuelle D 902.
L'hypothèse
basse, sous un refuge
de l'hypothèse
haute,
s'achemine
vers le tablier du pont
de Brousse sur le Tarn.
Le garde-corps
du chemin de fer, ou pas du chemin de fer,
prend fin à
l'angle de celui du pont routier.
Ces
deux gardes-corps ont remplacé deux parapets. A quelle
date ?
Construit
en
1885, rénovévers
1960, le pont sur le Tarna
besoin de travaux à cause de son
vieillissement et d'une évolution du trafic (320
véhicules par jour). Il
mesure 123 m. de long, la chaussée 3,50 m. de large et
comprend deux
piles et trois travées.
Lors d'une récente expertise, plusieurs
dégradations ont été
constatées : le versant pousse sur la
culée du
côté de la D 902, la peinture est
à refaire, cet ouvrage n'a pas
d'étanchéité ni de retenue conforme le
long de la D 902.
Les travaux consisteront à conforter la culée...
repeindre l'ossature métallique, démolir et
reconstruire des trottoirs, réparer le tablier, remplacer le garde-fou.
Le coût prévisionnel est estimé
à 2 830 000 euros auxquels
s’ajoutent
260 000 euros pour l'ensemble des études, tout cela
financé
intégralement par le Département. Des
déviations pour les véhicules
seront mises en place car le pont sera fermé à la
circulation notamment
du 15 octobre au 15 novembre prochain. Les travaux
débuteront en
septembre et devraient s'achever en novembre 2026
ou mars 2027.
Au-dessus des 245.075
mètres d'altitude d'un
repère du réseau de nivellement
français,
ou en dessous, la plate-forme reste en vue de Brousse-le-Château.
1922
Donato Dorado, sujet espagnol, cambusier à Brousse,
qui avait tiré un coup de revolver
sur un de ses pensionnairesterrassier
sur la ligne en construction de
St-Affrique à Albi,
est condamné par défaut
à six mois
d'emprisonnement pour coups et blessures et port
d'arme
prohibée.
Brousse a un pont
de fer depuis une quarantaine d'années en aval et tout
près du
confluent du Rance. Donc plus besoin de bac pour franchir. Les
habitants ont de fortes barques pour desservir les terres de
la rive droite, en
particulier les vignes de
Labas, car il n'y a pas de chemin
carrossable
à cet effet.
Enfin Brousse
aura une gare sur la voie de
Saint-Affrique à Albi.
Le
Journal de l'Aveyron voyait grand. En
1888, le projet de
tracé duchemin
de fer d'Albi à Saint-Affrique ne prévoyait
à Brousse
que l'implantation d'une halte ouverte aux marchandises en
grande vitesse ;
A Brousse(Aveyron),
dans un chantier de construction de la ligne de chemin de fer
Albi-Saint-Affrique, un Espagnol, Martinez Diego, 30 ans,
à la suite
d'une querelle d'argent, a tué d'un coup de revolver, un de
ses
camarades, Manevilla. Le meurtrier est en fuite.
2
mars. Mende (Aveyron). Préfecture. Chemin de fer d'Albi
à Saint-Affrique. Consolidation à droite VOIEface halte de Brousse,
120.00O ; 2e sect. : partie comprise Aveyron,
consolidation. et assainissement. voie, 210.000.
Rodez.
Préfecture, 2 mars, à 10 h. 30. Chemin de fer
d'Albi à
Saint-Affrique. Consolidation à droite de la voie en face de
lahalte
de Brousse,
en les points 103 E-I-6.00 et KM F-I-11.00 : 120.000 fr. Caut. : 4.000
francs. 2 mars, à 10 h. 45.
2e Section. Partie comprise dans
l'Aveyron. Consolidation et assainissement de la voie aux abords du
point 145 : 240.000 francs. Caut.: 10.000 fr. Rens. et devis
à la Préfecture.