La halte
de Calmels a été détruite en 1981
pour agrandir le virage de la route départementale 25,
écrit
B. Vieu dans "Connaissance du rail N° 37 de septembre 1983".
Il est donc normal de ne pas la trouver aujourd'hui
Les photos aériennes anciennes, elles, n'ont pas effacé la halte
de Calmels, composée
d'une maisonnette de garde-barrière, d'une annexe et d'un lieu
d'aisances, aux
caractéristiques reconnaissables, même d'avion.
Au-delà de la halte, qui a fait très exactement place à
la départementale 25,
Mais
presque à l'unanimité les propriétaires ont estimé les prix
inacceptables.
En
conséquence, un jury a été nommé pour régler définitivement cette
affaire. Les membres du jury se sont réunis, à Saint-Affrique le lundi
30 novembre.
Le lendemain mardi le jury s'est transporté sur les lieux expropriés
pour constater par lui-même combien sont onéreuses les servitudes
créées par la ligne ferrée.
C'est
le mercredi 2 décembre que les plaidoiries ont commencé à
Saint-Affrique.
L'affaire des expropriations pour le premier lot sera terminée à bref
délai.
L'ouvrage, long de
77 mètres, prend fin sur le territoire de Saint-Affrique.
1930
Rodez.
Préfecture. 30 août, à 10 h. 30.
Chemin de fer d'Albi à Saint-Affrique (2e section), partie comprise
dans le département de l'Aveyron) :
réparation des abords des grands ponts du Cambon et du Bourget, sur le Dourdou :
360.000 fr. Caut. prov. : 6.000 francs ;
défini : 12.000 fr.
Renseignements
:
1) préfecture (1re division) ;
2) bureaux des ponts et chaussées,
43, rue Béteille, à Rodez.
Pièces réglementaires 10 jours avant
l'adjudication, à M. Bare, ingénieur en chef des ponts et chaussées,
43. rue Béteille, à Rodez, qui enverra le programme sommaire des
travaux sur demande.
Au PK 482,1 (68,8 km d'Albi), le souterrain,
traité defaux-tunnel par les uns, de tunnel par les autres,
s'enterre 20 mètres sous le col,
sur une longueur de 142 mètres (et non170). Un drain, sous dalles, longeait
visiblement la galerie, côté gauche.
1914
UNE EXPLOSION SOUS UN TUNNEL
MONTPELLIER. 11 avril. Du correspondant
particulier du "Matin" (par
téléphone).
Ce matin, une violente explosion de mine s'est produite sur
la ligne de chemin de fer en
construction de Saint-Affrique à Albi,
dans le tunnel en voie de percement
sous
le village du Cambon, commune
de Saint-Affrique.
L'explosion a détaché deux gros blocs de roche qui
ont atteint deux ouvriers. L'un des blessés a expiré aussitôt, le
second ouvrier est très grièvement atteint.
L'histoire de Cambon reste indissociablement liée à celle de son église
qui
aurait été construite par les moines d'Aubrac, ce qui semble confirmé
par la présence de ce monument loin de tout centre important.
Cet
édifice était sans doute une dépendance de la Dômerie d'Aubrac.
Il
existe, derrière l'église, un bâtiment du 15e siècle ou remanié à cette
époque, sorte de prieuré contemporain des constructions d'Aubrac. Le
plan de l'église semble remonter au 12e
siècle.
Construite
en pierre de schiste au XIVe siècle, l’église Saint-Pierre est le
dernier témoin des anciennes
fortifications de Cambon, avec son mur
crénelé, ses épais contreforts et son
clocher à meurtrières. Elle recèle plusieurs objets classés
par les Monuments Historiques, en particulier : un retable (XVIe
siècle), une statue en bois polychrome de sainte Blandine, devant
laquelle les évêques d'Albi venaient se recueillir avant la Révolution,
une toile représentant le Christ en croix (XVIIe siècle) et un
intéressant mobilier de bois (seconde moitié du XIXe siècle) attribué à
Pierre-Paul Laclau, sculpteur originaire du Fraysse.
Quinze mètres au sud-est, le
ravin de la Rougière s'écoule
au travers du remblai.
1913
AVEYRON PREFECTURE,
23 juillet, 11 h. Chemin de fer
d'Albi à St-Affrique. Constr. du 5e
lot entre le piquet 266 b et la gare de St-Affrique.
Long. 9.677 m. 27...
Il est a retenir que
l'adjudication du
cinquième lot s'étendait sur une longueur de 9.677 mètres et
27 centimètres et prenait fin à la gare de Saint-Affrique. Le
piquet
266 b
se situait donc au PN de la route du Bousquet.
... lot
1.540.000, dont : entrep. 1.358.577 9101 ; à val.
181.422 08. Caut. prov.
22.000. Def. 44.000. - Visa 10 jours avant par M. Picarougne,
ing. en
chef, 43, rue Béteille, à Rodez. - Rens. à la
préfecture.
Un programme sommaire sera envoyé aux entrepreneurs qui
en
feront la demande à M. Picarougne.
En 1875 on
relance :
L'administration, monsieur et cher collègue, fait procéder, depuis
quelque temps déjà, à l'étude des diverses sections qui sont destinées
à former la ligne d'Albi au Vigan,
et elle a reçu le résultat des
travaux de MM. les ingénieurs pour les sections comprises dans les départements du Tarn et de l'Aveyron.
Enquête avant-projet. Par arrêté du préfet du Gard, une
enquête est ouverte dans le département du Gard, sur l'avant-projet
relatif à l'établissement d'un chemin
de fer d'Albi au Vigan... La première section, entre Albi et
Saint-Affrique, comprend une longueur de
77,444 mètres ; la
dépense est
évaluée à 23,320,000 fr.
L'examen
comparatif des
trois
directions en présence permet de constater
que
le trafic local sur
lequel on pourra compter sera à peu
près égal dans les trois directions ; il
est donc naturel
d'établir la ligne dans les conditions les
plus favorables au transit que la ligne est
appelée à desservir...
Aucune maisonnette de garde-barrière n'apparaît nettement sur les
photos aériennes de 1948.
Aurait-elle
été démolie prématurément ?
En 1893 on émet
des vœux :
Le conseil général du Gard émet le vœu
que les ressources
disponibles au budget soient affectées, le plus tôt possible, à la
construction de la ligne du chemin de fer de Tournemire à Albi,
conformément aux projets approuvés le 7 décembre 1885,
et que M. le ministre des travaux publics comprenne, dans un de
ses plus
prochains programmes, les travaux à exécuter de Saint-Affrique à Albi.
En 1896 des
tronçons sont réalisés, d'autres attendent :
Après Espalion,
voici Saint-Affrique qui demande des travaux de chemin de fer. La ligne
d'Albi au Vigan ira, à
travers l'Aveyron, le Tarn et les
au-delà vers
Bordeaux avec le Gard et la vallée du Rhône. Elle se compose de trois
tronçons : Albi-Saint-Affrique, Saint-Affrique-Tournemire,
Tournemire
le Vigan. Le second
tronçon est, vous le savez, depuis longtemps en
exploitation ; le troisième va incessamment être livré et le premier,
déjà entrepris jusqu'à Saint-Juéry, sera poursuivi sans interruption
jusqu'à Saint-Affrique si les
représentants du Tarn et de l'Aveyron
savent faire attribuer à une ligne stratégique déjà entreprise et qui
permettra de réduire le parcours d'Albi au Vigan d'une quarantaine de
kilomètres, les crédits que justifie son importance.
En 1898
des inquiétudes se manifestent concernant la construction de la
section de Saint-Juéry à Saint-Affrique. On recherche des fonds :
Le
Conseil général,
émet
le vœu que dans le budget de l'Etat de 1899 un
crédit important soit
inscrit pour la construction du chemin de fer d'Albi à Saint-Affrique.
Demande
à MM. les sénateurs et députés du département de faire collectivement
et, si c'est possible, de concert avec les élus des autres départements
intéressés, une démarche auprès des pouvoirs publics en vue d’obtenir
l'inscription de ce crédit.
En 1900 les
crédits restent encore affectés aux études :
Les
crédits affectés aux études de la section de Saint-Juéry à
Saint-Affrique, ont été de 6.500 francs en 1900, pour
les deux
départements ; ceux ouverts sur l'exercice 1900 sont de
10,000 francs.
LA
LIGNE D'ALBI A SAINT-AFRIQUE
Le ministre des travaux publics recevra mercredi prochain une
délégation composée de tous les sénateurs et députés des départements
du Tarn, de l'Aveyron et du Gard. Cette démarche a pour but de demander
le prompt achèvement du chemin de fer
d'Albi à Saint-Affrique.
...apparemment
suivi d'un autre pas en1912 : En
même temps, l'on poursuit l'achèvement de tout un réseau dont une
bonne partie sera desservi électriquement : voici les lignes
actuellement en exécution : Bazas-Auch ;
Saint-Girons-Oust ; Albi à
Sainte-Affrique. L'ensemble
des travaux prévus au budget 1912 atteint
un total de 18.970.000 francs.
Ces
"pas en avant" devaient concerner les tunnels car en 1914 il est encore question
d'expropriations en Aveyron et elles ne se passent pas toujours au
mieux : Observation. - Est
nulle la
décision du jury lorsqu'il a été procédé à une visite des parcelles
expropriées sans que la prestation de serment des jurés ait précédé
cette visite : C. de cassation, 18 juin 1912
Dalloz, 1912.
1. 463) ;
Dalloz (Jurisp. généra. suppl., V° exproprie., n° 468).
ESCANDOLIERES. M. Estivals Victor,
conseiller municipal est nommé juré chargé de
fixer les indemnités à raison de l'expropriation
pour cause d'utilité
publique, des terrains nécessaires à l'établissement du chemin de fer
d'Albi à Saint-Affrique.
Déjà en 1916, Paul Séjourné dans son ouvrage "Grandes Voûtes", traitait des choix à faire entre les voûtes, les tabliers à poutrelles enrobées et les tabliers métalliques...
Adopter toujours l'ouvrage voûté, lorsqu’il est possible.
Lorsqu'il ne 1'est pas (manque de hauteur, biais trop aigu), préférer le tablier à poutrelles enrobées au tablier métallique.
A-t-on ici choisi le
pont à poutrelles enrobées pour des questions de hauteur, de coût ou de
polyvalence sur une ligne dont certains doutaient qu'un jour elle fut
ferrée ?
Les travaux entamés au siècle précédent, sur une période traversée par
une guerre et des intempéries, nécessitent rafistolages et adaptations. Et
pour cela, des fonds :
1930
M.
Emile Borel, au nom des parlementaires des régions inondées, demande si
les crédits seront suffisants pour permettre, malgré les dégâts
actuels, la mise en service rapide de la ligne Saint-Affrique-Albi.
Le ministre
des Travaux publics donne toutes les explications
nécessaires et le projet est adopté.
Le premier avril 1930 on y croit
encore... ou l'on fait semblant :
M.
Emile Borel signale que la ligne de Saint-Affrique à Albi, qui devait
être terminée en
1931, a subi d'importants dégâts, dont le montant
s'élève pour le département de l'Aveyron à deux millions environ et
demande que ces dégâts soient réparés au plus tôt, afin de ne pas
retarder l'ouverture de la ligne.
1930 Des dégâts ou des malfaçons qui
redemandent des travaux :
Déviation du tracé aux abords du
pont 14.
Travaux à l'entreprise... 461.206 99
Somme à valoir............. 43.793 01
Total .............................505.000
Cautionnement provisoire : 7.500 fr
Cautionnement définitif : 15.000 fr.
Les pièces du projet seront communiquées aux entrepreneurs, tous les
jours, dimanches et fêtes exceptés :
1°
Dans les bureaux de la préfecture (1ère division), de neuf heures à
douze heures et de quatorze heures à seize heures ;
2° Dans les bureaux des ponts et chaussées, 43, rue Béteille, à
Rodez, aux mêmes heures que ci-dessus.
Les candidats à l'adjudication doivent présenter les pièces
réglementaires, dans les délais prescrits par l'affiche d'adjudication,
à M. Bare, ingénieur en chef des ponts et chaussées, 43, rue Béteille,
à Rodez.
Un programme
sommaire, résumant l'objet de l'entreprise, la description
des travaux et leur estimation, sera envoyée aux entrepreneurs et aux
personnes qui en feront la demande à l'ingénieur en chef.
1930
Centre
Aveyron. Programme
sommaire des travaux à exécuter pour la construction du chemin de fer
d'Albi à Saint-Affrique.
2e section. -
Partie comprise dans
le
département de l'Aveyron. Déviation du tracé aux abords du pont 11. Ces
travaux comprennent : 1° la démolition d'un pont voûté de 7 mètres
d'ouverture et sa reconstruction à 9 mètres en aval ; 2° la
construction d'un aqueduc voûté de 0 m. 60 d'ouverture et de 17 mètres
de longueur :
3° l'allongement d'un aqueduc existant sur une longueur
de 10 mètres : 4° la
construction d'un fossé maçonné sur une longueur
de 490 mètres. Le délai d'exécution est de un an. La dépense est
évaluée a 503.000 francs.
AVIS D'ADJUDICATION
Le 25 janvier
1930
à dix heures et demie il sera procédé à l'hôtel de la préfecture de
l'Aveyron, à l'adjudication publique, au rabais, sur soumission
cachetée, des travaux ci-après :CHEMIN DE FER D'ALBI A SAINT-AFFRIQUE
2ème section partie comprise dans le département de l'Aveyron.
Déviation
du tracé aux abords du pont 14.
Travaux à l'entreprise 461.206 90
Somme à valoir 43.793 01
Total 505.000
Cautionnement provisoire : 7.500 fr.
Cautionnement définitif : 15.000 fr.
Les pièces du projet seront communiquées aux entrepreneurs, tous les
jours, dimanches et fêtes exceptés : 1° Dans les bureaux de la préfecture (1re
division), de neuf heures à douze heures et de quatorze heures à seize
heures ;
2° Dans les bureaux des ponts et chaussées, 43, rue Béteille, à Rodez,
aux mêmes heures que ci-dessus. Les candidats à l'adjudication doivent
présenter les pièces réglementaires, dans les délais prescrits par
l'affiche d'adjudication, à M. Bare, ingénieur en chef des ponts et
chaussées, 43, rue Béteille, à Rodez.
Un programme sommaire, résumant
l'objet de l'entreprise, la description des travaux et leur estimation,
sera envoyé aux entrepreneurs et aux personnes qui en feront la demande
à l'ingénieur en chef.
de
garde-barrière, afin de se placer à droite de l'ex-future voie
ferrée.
Vabres qui n'a jamais vu passer de trains ni même eu une gare de
construite, avait pourtant été pressenti dès le milieu du XIXème siècle
pour être desservi par une grande ligne :
1856
L'année dernière 1'Assemblée générale des actionnaires avait autorisé
le Conseil d'administration à faire les dépenses nécessaires à l'étude
d'une ligne qui, tendant vers le Centre, relierait l'un des points
extrêmes de la ligne actuelle avec Limoges, sur un développement de 350
kilomètres.
De plus, une décision ministérielle, en
date du 15
juin 1855,
autorisait la Compagnie à faire les études de ce prolongement. Les
résultats acquis aujourd'hui par les agents du corps impérial des ponts
et chaussées, d'accord avec les ingénieurs de la Compagnie, permettent
de compter que le travail d'étude sera entièrement terminé à la fin de
mai. La ligne est divisée en cinq sections.
1re De Limoges à
Brives........ 90 km
2e De Brives à Lacuve, y compris une variante de
50 km.......... 150 km
3e
De Lacuve à Carmaux....... 50 km
4eDe Carmaux à Vabres........
50 km
5eDe Vabres au point extrême de la
ligne actuelle.......................... 60 km ______
350 km
Les variantes ont été faites sur 200 kilomètres.
Le chemin qui coupait en travers l'emprise de la station aurait eu à
disparaître si le bâtiment voyageur, ses annexes et les voies avaient
été construits
en lieu et place de l'actuelle Coopérative agricole